les bricolages de pierre

Je pourrais écrire un roman là dessus mais bon, les livraisons recommençaient à peine durant la crise du covid que j'avais acheté du papier aquarelle en rouleau. Mmm, du travail, oui, mais quel beau papier. 

J’en étais venu, enfin dirons certains, au point de dessiner mes propres trucs. J’ai un Univers intérieur rempli d’image de toute sorte mais relié à un monde imaginaire qui ne varie pas, lui. Une planète de falaise avec des puits, des cabane de pierre, des arbres tordus et de l’océan. J’ai évidemment travaillé sur ces thèmes là en premier.

La couleur me manquait tellement que je m’y plongeai intensément. Des coloriages au crayons prismacolor au début puis au Polychromos par la suite. Les premiers sont à base de cire (mine fragile) et les seconds à base d’huile. Plus résistant à la brisure de mine que les premiers, les Polychromos se travaillent lentement, couche par dessus couche. On peut faire des glacis et créer une infinité de couleur avec la boîte de 120 crayons. 

J'ai commandé un pyrograveur professionnel parce que je voulais faire autre chose que "brûler du bois". Je voulais dessiner sur les fibres comme avec un crayon et pouvoir donner des tonalités à mes lignes, à mes formes et aux volumes que je dessinerais. J'ai aussi commandé du contreplaqué de bouleau blanc russe, sans noeuds et lisse comme surface de dessin. J'ai vendu mon pyrograveur après une année car tant qu'à dessiner sur du bois de façon imprécise et hyper lentement, j'ai préféré me mettre au dessin. Le désir de colorier mes propres dessins était déjà là.

Voici les dernières sculptures chip carving que j’ai réalisé. Deux sous-chaudron ou sous-plat, comme vous voulez les appeler. Il s’agit de la fleur de vie de Léonard de Vinci. 

Durant la période de temps que dura l’isolement pendant le Covid, j’ai bricolé sur d’autres projets et je veux les présenter car il y a eut une petite évolution dans mes activités. En plus de sculpter des petits carrés de bois de tilleul, j’ai fait autres choses pour me distraire. Il fallait que je change un peu ma routine de l’époque. 

Une pause d’intensité s’imposait car j’avais mal à la main droite, celle qui tient le couteau de sculpture. J’ai donc commandé du linoléum brun dans un centre d’artisanat mais ils m’ont livré des plaques de caoutchouc (format A4) à la place. Au lieu de chialer et les retourner, je me suis amusé avec ce matériau. Ma main a bien appréciée que je ne force plus autant avec elle. Les mêmes motifs, sculptés comme dans du beurre.

L’isolement du covid me grugeait. Une envie, intense, m’a saisie et je voulais sculpter, gosser du bois. Comme mentionné dans le premier billet, j’y suis allé avec un X-Acto et un ciseau à bois de menuisier pour débuter, je n’avais rien d’autre. Et mon garçon m’a prêté une petite gouge, puis une autre. Et les permissions de commander en ligne sont revenus et j’ai pu me procurer quelques gouges. Fiston a fait de même et me les a prêtés le temps du projet. 

Bonjour à vous et bienvenue sur mon petit blog personnel.